Pourquoi l’analyse des financements en matière d’utilisation des terres peut aider les pays à atteindre leurs objectifs climatiques et forestiers
La protection et la régénération des forêts, combinées à des pratiques agricoles durables et à un aménagement efficace de l’utilisation des terres pourraient permettre jusqu’à 37 % des réductions d’émissions nécessaires d’ici 2030 afin d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
Le secteur privé et les budgets nationaux devront fournir la majeure partie des investissements requis pour permettre aux pays d’atteindre leurs objectifs climatiques et forestiers.
Depuis 2010, les sources internationales de financement public ont alloué environ 20 milliards USD pour la réalisation de ces objectifs. Cependant, bien que ces sources puissent représenter un soutien essentiel, elles ne peuvent répondre à l’ampleur de l’investissement requis.
De plus, les investissements publics internationaux ont largement contribué aux activités qui pourraient entraîner la déforestation et augmenter les émissions.
Les pays forestiers tropicaux ont des difficultés à intégrer les objectifs climatiques dans les politiques sectorielles et à équilibrer des priorités de développement parfois concurrentielles. Dans ce contexte, les investissements ayant un impact sur les forêts et l’utilisation des terres manquent souvent de coordination ou de cohérence. Cela constitue un obstacle à la mise en œuvre des objectifs climatiques et de développement durable.
Les pays peuvent aider à attirer des financements privés et plaider en faveur d’un soutien international renforcé en présentant une analyse transparente des investissements en matière d’utilisation des terres, ainsi que des plans visant à accroître la cohérence des dépenses.
Notre outil de cartographie des financements liés à l’utilisation des terres peut vous aider !